Fra Diavolo (1h08 / 1925) de Mario Gargiulo et Roberto Roberti

Hommage à Vincenzo Léone / Roberto Roberti

 

Fra Diavolo (1h08 / 1925) de Mario Gargiulo et Roberto Roberti

Avec Fra Diavolo on part enfin à la découverte du cinéma de Roberto Roberti, ici en co-réalisation avec Mario Gargiulo. La seule copie restante du film, bien qu’il manque certaines parties, avait été retrouvée à la Cinemateca Brasileira de San Paolo. Fra Diavolo ( Gustavo Serena ), de son vrai nom Michele Pezza, est un vrai personnage qui, entre les XVIIIe et XIXe siècles, a combattu avec acharnement l’armée française qui avait occupé le royaume de Naples. L’histoire racontée est cependant fictive:

Après la conquête de sa ville par la milice transalpine, Michele devient brigand et commence son activité partisane contre les Français. Le tournant survient lorsque Fra Diavolo kidnappe le marquis Enrico di San Germano ( Carlo Benetti ) et prend son identité compte tenu de la grande similitude entre les deux. Je vais donc commencer à regarder de près les tentatives du perfide Don Gaspare Arcinati ( Giovanni Enrico Vidali ) pour le capturer même en participant aux sorties organisées par lui alors qu’il chevauche dissimulé par son identité secrète. Ces événements se mêlent à ceux de Grazia ( Tina Xeo), qui enfant avait été sauvée et confiée à un aubergiste par Fra Diavolo mais qui, comme la célèbre Cosette des Misérables , est en réalité maltraitée par son père adoptif. La jeune femme amoureuse de Monacolo ( Arnold Kent), cependant, elle est harcelée par Arcinati qui tente à plusieurs reprises de la maltraiter. C’est précisément lors d’une de ces dernières tentatives que Fra Diavolo révélera sa véritable identité puis le tuera. Au final, l’armée française attaquera le fort de Michele Pezza, le forçant finalement à fuir avec Monacello et Grazia. L’évasion sera rendue possible grâce au sacrifice du marquis de San Germano qui, repenti et passé à la cause nationaliste, acceptera de se faire exploser, emmenant les soldats français dans sa tombe. La dernière scène voit le mariage entre les deux amants et la rencontre entre Fra Diavolo et le Roi des deux Siciles qui, comme dans la fameuse rencontre de Teano, sanctionne le transfert des territoires conquis au Roi et l’adhésion du héros à la cause.

Ce film représente un moment intéressant du cinéma italien avec beaucoup d’action, des paysages suggestifs et un intérêt pour la politique assez rare. 

Traduction  libre de l’italien de l’article de Yann Esvan

 

Napoli che canta (30 min / 1926) de Mario Gargiulo et Roberto Roberti

La phrase  » impressions et expressions cinématographiques de…  » avec les suivantes  » photographies de Carlo Montuori  » nous donne quelques indications sur les intentions  des auteurs du film. Avec le chant de Naples on contemple Naples et ses environs en 1926 “accompagnés” de quelques chansons populaires parfois directement citées par les intertitres comme pour indiquer qui doit les interpréter ou peut-être, plus tard, les inclure dans le film. On y trouve donc des classiques comme « ‘ o sole mio », et d’autres chansons plus ou moins connues comme « sotto ‘e cancelle » ou « Serenatella a mare ».

Traduction libre de l’italien de l’article de Yann Esvan

Une conférence Vincenzo Leone alias Roberto Roberti  se tiendra avec Jeudi 1er juin – 0h30 au OFF avec  Stefano della Casa (critique de cinéma, historien, réalisateur, directeur artistique du Torino Film Festival), Matteo Pollone (professeur au Dams de l’Université de Turin)

Date :

Mardi 30 Mai 2023 –
 14h00

Durée :

1h38

Intervenant :

Adelon Nisi, piano et composition

Thème :

Hommage à Vincenzo Léone / Roberto Roberti

Programme :

Ciné-concert

Tarif :

Ciné-Concert Cinéma / Payant
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